Programme 2022

Prof. Thomas Attin, Université de Zurich, Prof. Em. Adrian Lussi, Université de Berne et Prof. Frauke Müller, Université de Genève, offrent un aperçu du programme du congrès et le déroulement des deux jours du congrès.

Examen méthodique de la cavité buccale - détection précoce de modifications suspectes de la muqueuse buccale et tumeurs malignes - procédure (biopsie, cytologie en brosse, orientation) et information des patients*es.

Les recommandations pour la détection de troubles fonctionnels éventuels ou déjà manifestes de l'organe de mastication étaient traditionnellement basées sur des concepts à orientation mécanique d'autorités singulières, généralement universitaires. Avec l'avènement de la médecine dentaire basée sur les preuves (evidence-based) en 1997 et l'accumulation, au cours des 30 dernières années, de nouvelles connaissances issues d'études épidémiologiques et cliniques de grande qualité méthodologique, de nombreux dogmes, dont certains n'avaient pas été remis en question pendant des décennies, ont été ébranlés. Cela concernait surtout l'étiologie, l'interprétation des résultats cliniques et d'imagerie, l'indication des mesures diagnostiques et thérapeutiques et la prise en compte des aspects psychosociaux. Sur la base de la citation attribuée à Albert Einstein «Rendre les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples», cet exposé sera consacré à la question de savoir quelles mesures diagnostiques sont nécessaires (et lesquelles sont inutiles, voire nuisibles) pour établir un diagnostic valable, qui constitue à son tour la base de la décision de mettre en œuvre un traitement ‒ et si oui, lequel.

Le diagnostic des défauts esthétiques péri-implantaires est la première étape, fondamentale, du plan de traitement. Quels instruments devons-nous utiliser ? Quels sont les paramètres cliniques à prendre en compte ? Comment peut-on classer ces types de défauts ?

Les infections endodontiques peuvent être mineures et provoquer douleurs importantes, ou être très avancées - sans provoquer aucune douleur. Il est donc difficile d’identifier correctement les dents affectées. Cette conférence se propose de montrer quelles sont les possibilités de diagnostic à notre disposition et quand et comment elles peuvent être utilisées raisonnablement.

Les infections parodontales et les péri-implantites peuvent être traitées avec succès si certains principes biologiques importants sont pris en compte et si les procédures clés sont appliquées correctement. Les incertitudes et les controverses sont abordées à l’aide de cas typiques et remises en question sur la base de résultats scientifiques.

Aperçu des principaux domaines d’application de l’apprentissage automatique (Deep Learning) et du Cognitive Computing, montrant le grand potentiel de l’IA de pointe. Des cas d’application exemplaires issus de différents domaines de la médecine et de la odontologie seront présentés en particulier.

Afin de compenser l’expertise subjectives dans la prise de décision, il serait souhaitable de pouvoir objectiver le diagnostic sur la base de photos cliniques en utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle. L’objectif de cette présentation est de fournir l’état des lieux actuel du potentiel diagnostique des méthodes d’IA.

L’IA nous aide-t-elle à diagnostiquer les caries ? L’intelligence artificielle comme aide au diagnostic par images Bitewing. Comment une meilleure qualité des données et des images ouvre de nouvelles possibilités.

L’imagerie classique pour le diagnostic de la carie reste le bitewing. Des technologies plus récentes pour dépister la carie à l’aide d’imagerie sont la macrophotographie, la transillumination ou la réflexion infrarouge ainsi que la fluorescence. Dans tous les cas, l’interprétation de ces images par le praticien est souvent difficile, surtout quand il s’agit des caries initiales. L’intelligence artificielle peut amener une nette amélioration de ce dilemme.

Forum de discussion dans le foyer avec conférenciers, exposants dentaires et participants, présenté par les Prof. Thomas Attin, Prof. Em. Adrian Lussi et Prof. Frauke Müller.

Pendant l’exposition dentaire, il sera possible de voir et de commander des produits.

Le forum de discussion aura lieu dans l’Aula Magna et sera accompagné d’un rafraîchissement.

Prof. Patrick Gagliardini de l'Università Svizzera italiana (USI) salue les partecipants et présente un aperçu de l'USI.

Prof. Thomas Attin, Université de Zurich, Prof. Em. Adrian Lussi, Université de Berne et Prof. Frauke Müller, Université de Genève, offrent un aperçu du programme du congrès et le déroulement de la deuxième journée du congrès.

Les applications de l’intelligence artificielle (IA) font leur entrée dans le domaine de la médecine et de la odontologie. La conférence éclairera le fonctionnement de l’IA et les tâches qu’elle peut prendre en charge. Des exemples pratiques seront utilisés pour montrer où l’IA promet actuellement des avantages et dans quels domaines il faut encore rattraper.

Une communication personnalisée sur les risques avec le patient avant le début d'un traitement ainsi que l'implication du patient dans le processus de décision minimisent les conflits en cas d'échec. Grâce à un discussion structuré, par exemple, les patients peuvent se sentir bien pris en charge et les échecs peuvent être réduits dès le départ.

Les retainers jouent un rôle important pour garantir les résultats d'un traitement orthodontique. Le choix des retainers appropriées et leur contrôle régulier améliorent le pronostic du traitement.

Outre les chances de succès, il faut également examiner critiquement la durée de vie prévue et la capacité de charge de la dent, et donc sa possible utilisation dans les restaurations post-endodontiques. L’indication et les risques des
tenons intracanalaires sont sujets à controverse, ainsi que l’utilisation dans les constructions des ponts et le risque de fractures longitudinales. Outre l’anatomie et la pathologie, toute une série d’autres aspects dits “mous” sont intégrés dans une planification complexe et globale du traitement.

La conférence décrit, sur la base de 25 ans d’expérience avec des études cliniques, les possibilités et les limites de la thérapie des restaurations directes et indirectes, intégrées dans les problèmes précoces et les phénomènes
tardifs. C’est surtout la délimitation entre les restaurations directes et indirectes qui devient interessante, car on raconte encore beaucoup trop de contes.

Au lieu de traiter les abrasions et les érosions des surfaces occlusales prophétiquement par des procédures très invasives comme dans le passé, il est désormais possible de les réhabiliter de manière ultra-conservatrice en sacrifiant un minimum de tissu dentaire résiduel. L’objectif de cette conférence est de montrer les étapes cliniques de la réhabilitation conservatrice, à partir de la reprogrammation neuromusculaire et articulaire en poursuivant un résultat excellent au niveau esthétique, fonctionnelle et posturale.

Pour compenser la perte de substance de dent, des traitements de restauration indirecte peuvent être nécessaires. Il est essentiel de procéder à une préparation aussi peu invasive que possible et de préserver la substance. Les matériaux de restauration doivent résister à des charges occlusales élevées et répondre à des exigences esthétiques. Les décisions individuelles, dent par dent, en suivant un processus de diagnostic, sont la clé du succès dans la réhabilitation des dents abîmées.

Prof. Frauke Müller, Université de Genève, Prof. Thomas Attin, Université de Zurich et Prof. em. Adrian Lussi, Université de Berne clôturent le congrès avec un résumé.